Élise de Pressensé
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Élise Françoise du Plessis Gouret |
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Élise de Pressensé, née Élise du Plessis-Gouret à Moudon le et morte à Paris 13e le [1], est une femme de lettres suisse et engagée sur le plan de l'action sociale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de François du Plessis-Gouret, chambellan du roi de Bavière, et de Caroline Dutoit. Elle est issue par son père d'une vieille famille de la petite-noblesse.
Élise-Françoise-Louise du Plessis-Gouret effectue sa formation à l'école supérieure de jeunes filles de Lausanne[2]. Elle épouse à Paris, en 1847, Edmond de Pressensé (1824-1891), pasteur protestant de la chapelle Taitbout. Élise de Pressensé participe à l'aide sociale, en tant qu'ambulancière[3]. En 1871, elle crée l'Œuvre de la chaussée du Maine[4], organisme qui s'investit dans la protection et la préservation des enfants et étend en 1889 ses activités en créant l'Œuvre des colonies de vacances[5],[6]. Elle écrit des ouvrages pédagogiques pour gagner des âmes, des volontés, des êtres nouveaux. Veuve depuis 1891, Élise de Pressensé meurt à Paris, le [7] et est inhumée au cimetière de Châtillon (Hauts-de-Seine) aux côtés de son mari[8].
Elle laisse de son union avec Edmond de Pressensé : Francis de Pressensé (1853-1914), personnalité politique, membre fondateur de la Ligue des droits de l'homme (1898) et Émilie Dehault de Pressensé (1857-1923) épouse du pasteur et missiologue Alfred Boegner (1851-1912).
L'Œuvre de la chaussée du Maine (OCM), reconnue d'utilité publique depuis 1890[9], est jumelée avec l'Union des Familles et a fusionné en 2003 avec le Centre d'études, d'actions sociales et d'initiatives locales (CEASIL) avec lequel elle poursuit ses activités. Depuis 1905 son siège est domicilié 4 rue Vigée-Lebrun, dans le 15e arrondissement de Paris[10].
Publications
[modifier | modifier le code]- Rosa Librairie de Ch. Meyrueis et Compagnie, Paris 1858 Lire en ligne
- Deux ans au lycée C. Meyrueis, Paris 1867 Lire en ligne sur Gallica
- Poésies Dentu, Paris 1869
- Scènes d'enfance et de jeunesse C. Meyrueis, Paris 1870 Lire en ligne sur Gallica
- Sabine, Gertrude de Chanzane deux nouvelles ; Sandoz et Fischbacher, Paris 1872
- Un petit monde d'enfants Sandoz et Fischbacher, Paris 1873 Lire en ligne sur Gallica
- Rosa Société des traités religieux Paris 1873 Lire en ligne sur Gallica
- Récits de mères et de sœurs par Mmes L. Branchu, de Coninck, E. Delauney, Dussaud-Roman, Guizot de Witt, W. Monod, G. Nadal, de Pressensé, B. Raynaud, E. de Saint-André, Marie Tabarié ; J. Bonhoure et Cie, Paris 1874
- Bois-Gentil Sandoz et Fischbacher,Paris 1878
- Une joyeuse nichée Sandoz, Paris 1879 Lire en ligne sur Gallica
- La Maison blanche, histoire pour les écoliers Fischbacher, Paris 1879 Lire en ligne sur Gallica
- Le Journal de Thérèse Fischbacher, Paris 1880 Lire en ligne sur Gallica
- La Journée du petit Jean Fischbacher, Paris 1881 Lire en ligne sur Gallica
- Petite mère Fischbacher, Paris 1881
- Ninette Fischbacher, Paris 1882 Lire en ligne sur Gallica
- Seulette Fischbacher, Paris 1882
- Le Pré aux saules Fischbacher, Paris 1885
- Geneviève Fischbacher, Paris 1885
- Pauvre petit ! Fischbacher, Paris 1886
- Sauvagette Fischbacher, Paris 1887
- Les Voisins de Madame Bertrand Fischbacher, Paris 1887
- Brunette et Blondinette Fischbacher, Paris 1889 Lire en ligne sur Gallica
- Le Clos Toustain Je l'aime tant !... - Sera-t-il un homme ? Fischbacher, Paris 1890
- Marthe, Georgette, Une vie perdue trois nouvelles ; Bibliothèque du foyer Fischbacher, Paris 1891
- Frères et Sœurs Fischbacher, Paris 1895
- Jacques et Jacqueline Fischbacher, Paris 1897
- Souvenirs et lettres inédites, publiés par Gabriel Monod ; Fischbacher, Paris 1904
Références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Paris 13e, n° 836, vue 22/31.
- Daniel Maggetti, « Pressensé [-du Plessis-Gouret, Elise de] » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Dominique Dessertine et alli, Les centres sociaux, 1880-1980: une résolution locale de la question sociale ?, page 64 ; Septentrion 2004.
- Philippe Braunstein L'oratoire du Louvre et les protestants parisiens, page 160 ; Labor et Fides, 2011
- Bernard Toulier: Les colonies de vacances en France, quelle architecture?, In Situ, 9, 2008, mis en ligne le 5 septembre 2013 (en ligne) consulté le 25 mars 2017.
- Photographie de groupe de petits réfugiés français accueillis dans des familles suisses, à Lausanne, en 1916, grâce à l'Œuvre de guerre des colonies de vacances de la Chaussée du Maine qui avait alors ses bureaux 41 boulevard Raspail [1]
- Marie Dutoit Mme E. de Pressensé : sa vie d'après sa correspondance et son œuvre.
- « Qui repose à Châtillon ? » sur le site bertrandbeyern.fr.
- Décret du reconnaissant comme établissement d'utilité publique l’Œuvre de la Chaussée-du-Maine dans le Bulletin des lois de la République française, XIIe série, deuxième semestre de 1890, partie supplémentaire. t. 41 Nos 2234 à 2289, Imprimerie Nationale, 1841 (en ligne), p. 735ff, avec les statuts de l’œuvre en annexe.
- Site officiel OCM-CEASIL.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marie Dutoit Mme E. de Pressensé : sa vie d'après sa correspondance et son œuvre Lire en ligne
- R. Fabre Une grande dame du protestantisme : Élise de Pressensé Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français vol. 132, Paris 1986
Liens externes
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